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Coupe de France - Espoirs, craintes, envies, fantasmes, peurs : paroles des joueurs du Poiré (DH) avant le match face au RC Strasbourg (L2)

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Le Vendée Poiré sur Vie Football (DH) accueille ce soir le RC Strasbourg (L2) à l'occasion des seizièmes de finale de la coupe de France. L'équipe de Benjamin Guillou signera-t-elle une performance retentissante ? Inimaginable. Impossible ? Pas pour les joueurs amateurs vendéens. Paroles de Genôts.
Coupe de France - Espoirs, craintes, envies, fantasmes, peurs : paroles des joueurs du Poiré (DH) avant le match face au RC Strasbourg (L2)
Saison 2014/2015. Le Vendée Poiré sur Vie Football, alors en National, se hisse jusqu'aux huitièmes de finale de la coupe de France. La formation du coach Oswald Tanchot accueille l'AJ Auxerre (L2) à l'Idonnière.
Menés peu avant l'heure de jeu les Genôts arrachent la prolongation grâce à Loïc Dufau buteur sur pénalty dans le temps additionnel (90e+2), lui qui venait de remplacer son capitaine Kevin Das Neves une dizaine de minutes plus tôt.
Rien au terme de la première prolongation. Scénario analogue au bout de la seconde. Séance des tirs au but. Les pros de L2 finissent par avoir le dernier mot (5 tirs au but à 6), Arnaud Souquet échouant dans sa tentative.
Saison 2014/2015... Drôle (sic) de saison pour le VPSVF finalement classé douzième. Celle qui aura vu les dirigeants du club prendre la décision de ne pas réinscrire l'équipe fanion en National après trois exercices consécutifs au troisième échelon hexagonal. Celle qui aura également vu les Vendéens alors affronter à deux reprises le RC Strasbourg (victoire 1-0 à l'aller, défaite sur le même score au retour).
Saison 2016/2017. Le RC Strasbourg a décroché sa montée en L2 et occupe le devant de la scène (6e, 33 pts, 1 match en retard). Thierry Laurey a remplacé Jacky Duguépéroux. Le Vendée Poiré sur Vie Football a été relégué en DH et confisque les clefs du classement (1er, 43 pts, 1 match en retard). Benjamin Guillou a succédé à Loïc Lambert.
Retrouvailles entre anciennes connaissances ce soir à l'Idonnière à l'occasion des seizièmes de finale de la coupe de France édition du centenaire, coup d'envoi à 18 h. Ou quand l'équipe hiérarchiquement la plus basse toujours en lice s'apprête à se mesurer au triple détenteur de la compétition (1951, 1966 et 2001).
Au coup de sifflet inaugural ? Quatre divisions d'écart. Quatre mondes en réalité. Dans la France du foot, en Vendée comme dans le Bas-Rhin, un tour de force signé des Genôts s'annonce juste inenvisageable. On a beau seriné la magie de la coupe. Chanté le charme de la compétition. Subodoré cette saveur spéciale. Humé ce parfum particulier.
La simple évocation de concevoir le Vendée Poiré sur Vie Football se qualifier et rallier pour la première fois les huitièmes de finale de la coupe de France tient de l'utopie. Oui sur le délectable papier. Mais pas dans l'intellect des amateurs genôts...

F.H.
Crédit photo : VPSVF.

Brian Picart, 19 ans, gardien : "Le seul mot qui me vient tout de suite ? Excitation. Il ne faut pas trop craindre prendre une fessée. Mais bien croire à une victoire, c'est envisageable. On est un groupe jeune mais nos cadres d'expérience comme Johann Heyman et Marc Paris par exemple vont nous guider. Il faudra qu'on joue tous ensemble, mettre beaucoup d'envie et tout faire pour que le stade nous suive. Le match d'une carrière ? Je ne sais pas mais ça pourrait le devenir s'il basculait de notre côté. A titre personnel ça peut aussi compter comme une vitrine. Ma sœur, ma copine, mes grands parents et ma fille seront là. Donnons tout pour espérer cette victoire."

Jonas Charpentier, 20 ans, défenseur : "On espère rivaliser et faire un gros match. Gare à ne pas prendre un but trop vite puis un autre et que cela tourne à un récital offensif. On va s'appuyer sur le stade, notre chaudron. Si on emballe le match le public près du terrain va encore plus pousser. Alors nos forces vont se décupler et cette équipe pro de Strasbourg pourrait un peu perdre ses moyens. La fête ? Tout en respectant Strasbourg on aurait pu avant tout parler de fête si on avait joué Monaco ou le PSG. Là on pense d'abord à l'objectif sportif : une possible qualification. Oui ce sera dur. Nous sommes premiers de DH, on a sorti des CFA, on a des forces et de la qualité. Il y a un match à gagner. Ce matin ? Réveil vers 8 h 30, petit déjeuner puis une petite marche avant de retrouver les gars et petit à petit se préparer avant le coup d'envoi. Mes parents oui seront là comme d'habitude. Et mes grands parents aussi, ma sœur, mes oncles et tantes : pour eux ce sera une fête c'est certain. Pour nous les joueurs il y a un exploit à aller chercher."

Francis Liaigre, 26 ans, défenseur et capitaine : "Oui on craint Strasbourg, une équipe pro, quatrième de L2. Je ne suis pas convaincu que sur ce match de coupe de France il y aura une différence si énorme que ça. J'espère qu'on va tenir et l'écart devrait se niveler. Même si on prend un premier but puis un deuxième il ne faudra rien lâcher. En marquant à notre tour et le match sera relancé. Si j'y crois ? Si je n'y croyais pas je n'entrerais pas sur le terrain. Abnégation sera le maitre mot. Oui ça va être très dur, oui on va avoir mal mais si on ne donne pas tout on ne viendra jamais à bout de cette équipe. Ce serait le match d'une vie en cas de qualification : on en parlerait alors à nos enfants. On va tout donner c'est une évidence. Ce matin avant le match ? Et bien rendez-vous chez le coiffeur, petit-déjeuner et direction le stade. Je le redis : oui j'y crois. Il faut y croire."

Florian Édouard, 26 ans, milieu de terrain : "On n'a franchement rien à craindre, un match comme celui-là c'est une chance plus qu'autre chose. On espère réaliser un gros coup même si on sait qu'ils sont plus forts que nous. On a tout à gagner et eux tout à perdre. Je ne pense pas qu'on va prendre une fessée. Nous sommes invaincus à domicile depuis le début de la saison, que des victoires, et on veut le rester. Il va falloir s'appuyer sur notre état d'esprit, la volonté et notre public, notre jeu pour que le petit sorte le gros. Le groupe est au complet, l'entraîneur va faire des choix. Le match de ma vie ? Oui sûrement... Avant le prochain qui sait et un très, très, grosse équipe à La Beaujoire. Faisons le mieux et donnons le max. Mes amis et toute ma faille sera au stade sauf ma chérie qui viendra un peu plus tard. On sait déjà qu'on aura une soirée entre supporters, bénévoles, joueurs, staff et dirigeants. Pour les joueurs l'ambiance de cette soirée découlera du résultat de la partie."

Mathieu Roirand, 26 ans, milieu de terrain : "Ma plus grosse crainte ? Et bien la météo... Qu'une mauvaise météo freine les supporters. J'espère que le stade sera complet. Mon fantasme ? Sortir Strasbourg à la fin du temps réglementaire. Une fête ? Avant tout pour le public et nos supporters. Les joueurs on doit aborder ce match comme un autre, un match à gagner. Nous sommes invaincus à domicile : on espère bien continuer à gagner à la maison. A nous de ne pas capituler quoi qu'il arrive, ne pas lâcher , tout donner pour nos supporters, la famille, les amis. Avant de penser à échanger les maillots, on joue un match pour le gagner. Mon ambition personnelle ? Livrer un match plein avec beaucoup de ballons récupérés pour empêcher Strasbourg de développer son jeu."

Timothée Férand, 25 ans, attaquant : "On espère une belle fête... Voir l'Idonnière bondée, oui un maximum de monde. Cela fait six ou sept ans que je suis au club et vivre un tel moment en tant que joueur c'est déjà superbe. Strasbourg ? Des pros dont on connait toutes les qualités, des joueurs rigoureux et concentrés. Avoir un peu peur malgré tout ce n'est pas anormal. Mais on a tous dans un coin de notre tête cette idée de créer un exploit incroyable. Certains petits réussissent de telles performances alors pourquoi pas. On sait bien que la tâche sera très compliquée. On va mettre toutes les chances de notre côté, nous sommes aussi des compétiteurs. On va connaitre un seizième de finale, ce sera peut-être la seule fois dans notre carrière. On peut aussi qui sait aller chercher quelque chose derrière. Physiquement et athlétiquement on va souffrir, moi me faire bouger avec mon petit gabarit. Profitons. Jouons le coup à fond. Profitons de tous les moments avant, pendant et après le match. A 20 h qu'importe le résultat ce sera fini. Plusieurs joueurs sont revanchards et tous pensons à un exploit possible. La dynamique au club est recréée avec cette épopée. Que le stade soit plein. Moi éducateur au club je vais être fier avec tous mes petits de l'école de foot. Ma famille sera là, mes sœurs, mes parents et mes grands-parents mais pas ma copine en Espagne. Faisons le meilleur match possible pour le public, nos amis, la famille, nos supporters. On verra bien ensuite."

Johann Heyman, 31 ans, attaquant : "Rien à craindre... Nous sommes le petit Poucet. Tout à gagner en revanche. Strasbourg ? Une grosse équipe de L2. C'est solide et costaud. Il y a des internationaux et ce sera dur. Je connais certains joueurs pour avoir joué cette équipe six fois en trois saisons avec Luçon. Je vais donner quelques conseils et infos sur ces joueurs. On les voit à la télé, c'est fort. On va jouer avec nos moyens. Il faudra lâcher les chevaux. Allons-y à fond pour ne pas avoir de regrets. Montrons ce qu'on a dans le ventre. C'est un match à jouer tout simplement, un match à gagner. Ce sera mon match de reprise après une suspension et j'ai vraiment envie d'y être. Tout compétiteur engagé en coupe de France espère aller le plus loin possible et nous aussi forcément. Moi j'ai à cœur de jouer, de tout donner et de gagner à l'Idonnière. On a réussi un parcours super mais on veut continuer. Et puis peut-être pour la première fois de l'histoire de la coupe de France, à vérifier, une DH serait qualifiée pour les huitièmes de finale."

Claude Koutob Naoto, 20 ans, attaquant : "Il faut prendre ce match comme un match de championnat, pas de stress. Strasbourg est en L2, Le Poiré en DH. Et ? C'est l'équipe la plus déterminée qui gagnera. Il ne faut pas avoir peur mais confiance. On a déjà éliminé des CFA. Cette équipe de Strasbourg c'est encore plus fort mais on n'a rien à perdre nous. Tous les gars vont se donner à fond. Moi ? Ce sera mon match de Champion's League. Nous ne sommes pas là pour plaisanter. On va montrer ce dont nous sommes capables. La fête ? Oui pour le club, la ville, les supporters. Mais nous ne sommes pas là pour faire la fête mais pour gagner. On va être suivi dans toute la France. C'est un match qui peut te permettre de te faire remarquer et encore plus si on réussit à le créer cet exploit. On va tout y mettre : cœur, détermination et qualité. Moi j'y crois. Il n'y a aucune raison de ne pas y croire malgré la différence de niveaux entre eux et nous."


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