D3 (poule C) - A l'US Bournezeau Saint-Hilaire B entre le bout de chicot égaré sur la pelouse et le soigneur Bazil de moins en moins en forme

Ah... Les anecdotes de district, du velours... C'est là que ça se passe le foot cent pour cent, mille pour cent, amateur. Alors oui, tactiquement on galère sans doute plus. Physiquement on n'est clairement pas au taquet. Techniquement on trime un poil davantage. Mais on prend son panard comme les autres footeux qui jouent plus haut ou moult plus haut... Et puis même dans les abysses du ballon rond vendéen on cible aussi les quatre points...
Les quatre points ? Dans la besace dimanche dernier de l'US Bournezeau Saint-Hilaire B (2e, 38 pts) au terme de son déplacement victorieux (0-2, Esteban Tenaillaud et Flavien Rineau) sur le terrain de l'ES Girouard (11e, 11 pts) dans la poule C de D3.
"Une victoire dans la douleur mais nous sommes revenus heureux quoique avec de petits bobos", glisse Cédric Belier, responsable de Bournezeau.
Des bobos ? Quels bobos ? Une gouleyante histoire de chicot et de soigneur de fortune à première vue encore marqué des stigmates de la veille. "Kevin Gaborit avait une dent provisoire. Il l'a perdue sur le terrain en faisant une tête. Nous l'avons retrouvée au bout de dix minutes, un vrai sketch. Et notre soigneur Virgile Loiseau, dit Bazil, est arrivé pas très en forme après les trente ans de son frère et est reparti encore moins en forme après la victoire", précise le dirigeant.
Ah... Les historiettes de district, jamais à court de sauce pour accompagner la viande... Un pur régal tout simplement.

F.H.
Crédit photos : DR.