D’un destin de footeux amateur, qu’il a longtemps cru être le sien, en DH ou en CFA2 du côté de Langon et du Cap Ferret, à une carrière professionnelle dans laquelle il croque allègrement depuis un an et demi, en Ligue 2 puis en Ligue 1 au Dijon FCO, Pierre Lees-Melou fait partie de tous ceux, de plus en plus nombreux, qui ont eu une seconde chance. Et qui ont su la saisir avec talent et humilité. (par J.L.B.)
![L'entretien Footengo - Pierre Lees-Melou (Dijon FCO) :]( "L'entretien Footengo - Pierre Lees-Melou (Dijon FCO) :")
Pierre, qu’est-ce qui aura été le plus difficile dans votre ascension vers la L1 ?
L’adaptation physique surtout, car je suis passé du jour au lendemain de trois entraînements par semaine à trois entraînements par jour. Mon corps a d’ailleurs dit stop lors de ma première préparation, à travers une fracture de fatigue qui signifiait que j’étais en sur régime. Clairement dans le rouge. Après cette blessure, il m’a fallu six bons mois pour intégrer ce nouveau rythme. Et c’est passé par un changement total de mes habitudes de vie, pour tout ce qui touche à la diététique, à la récupération. J’étais habitué à fonctionner au feeling sans trop faire attention à ce que je mangeais, à mes heures de sommeil. J’ai été obligé de tout revoir. Je bois beaucoup d’eau, je fais des siestes quotidiennes – pas plus d’une demi-heure car après on a du mal à s’endormir le soir -, et je sens que on corps réagit bien quand je le sollicite. Même quand les charges de travail augmentent.
Et vous ne vous blessez plus !
Quand vous êtes pro, la blessure est votre ennemi public numéro 1. Tout faire pour l’éviter, ça devient une obsession. Donc j’essaie de faire attention à tout.
Et techniquement, comment vous êtes-vous situé face à des internationaux, quand vous croisez la route d’un Lacazette, d’un Matuidi etc ?
Je ne suis pas du genre à me prendre la tête...
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L’adaptation physique surtout, car je suis passé du jour au lendemain de trois entraînements par semaine à trois entraînements par jour. Mon corps a d’ailleurs dit stop lors de ma première préparation, à travers une fracture de fatigue qui signifiait que j’étais en sur régime. Clairement dans le rouge. Après cette blessure, il m’a fallu six bons mois pour intégrer ce nouveau rythme. Et c’est passé par un changement total de mes habitudes de vie, pour tout ce qui touche à la diététique, à la récupération. J’étais habitué à fonctionner au feeling sans trop faire attention à ce que je mangeais, à mes heures de sommeil. J’ai été obligé de tout revoir. Je bois beaucoup d’eau, je fais des siestes quotidiennes – pas plus d’une demi-heure car après on a du mal à s’endormir le soir -, et je sens que on corps réagit bien quand je le sollicite. Même quand les charges de travail augmentent.
Et vous ne vous blessez plus !
Quand vous êtes pro, la blessure est votre ennemi public numéro 1. Tout faire pour l’éviter, ça devient une obsession. Donc j’essaie de faire attention à tout.
Et techniquement, comment vous êtes-vous situé face à des internationaux, quand vous croisez la route d’un Lacazette, d’un Matuidi etc ?
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